« Je ne m’aime pas », « je voudrais être comme lui »,  « je n’y arriverai jamais », « lui, il est né comme ça, moi pas », « je suis moche ». Certainement, vous avez déjà entendu ces phrases-là ou même vous vous êtes déjà dit cela. Peut-être que vous pensez être malade, déprimé, nul… Vous croyez que votre vie est nulle, mais si en fait, vous manquiez seulement un peu d’estime de soi ?

Mais est-ce possible d’améliorer son estime de soi ? La réponse est : oui. Bonne nouvelle, l’estime de soi se travaille et peut réaliser des miracles, mieux que les antidépresseurs.

1/ C’est quoi l’estime de soi ?

Voilà une bonne question. D’ailleurs avez-vous la réponse ? Beaucoup pensent que l’estime de soi et la confiance en soi sont la même chose, alors qu’il existe bien une différence. L’estime de soi signifie « évaluer » soi, donc déterminer la valeur et avoir une opinion sur soi. Pour faire plus simple, c’est comment on se voit et si on aime ce qu’on voit ou pas. Cela a des répercussions énormes car si notre jugement est positif, on est capable d’agir efficacement et d’être bien dans sa peau alors que le contraire engendre des difficultés voir même dépressions.

2/ Cerner l’estime de soi.

Cerner l’estime de soi, c’est certainement une chose importante à faire, car cela permet d’expliquer et de corriger beaucoup de choses.

L’estime de soi se décompose en 3 piliers :

            -L’amour de soi

            -La vision de soi

            -La confiance en soi.

L’amour de soi, c’est s’aimer malgré ses défauts, ses limites, ses échecs. C’est se dire que quoi qu’il arrive, on mérite l’amour et le respect. Cela nous permet de résister dans l’adversité, de nous reconstruire après un échec et nous protège du désespoir. En revanche, il ne nous protège pas de la souffrance et du doute en de difficulté.

La vision de soi est le regard que l’on porte sur soi. Ce regard est une évaluation subjective, qui n’est pas forcément fondée sur une vision réaliste nos qualités et nos défauts. Cela reste nos convictions de notre potentiel et de ses limites.

La confiance en soi est croire en ces capacités à agir efficacement. En gros, une personne ayant une faible estime d’elle, doutera de ces capacités d’action lors de situations nouvelles hors de sa zone de confort. Souvent le manque de confiance en soi vient de son rapport à l’échec, si par exemple petit, l’échec était une possibilité ou une fin en soi.

Pour commencer à augmenter son estime de soi il est important de bien la cerner et de bien s’évaluer.

3/ Quoi mettre en place ?

-Se connaitre : Cela me semble obligatoire, si on ne se connaît pas, il n’y aucune chance de s’améliorer ne serait-ce que par sa méthode d’apprentissage. On n’assimile pas tous les infos ou savoir de la même manière mais pour cela pose toi des questions pour te connaitre.

-S’accepter : Etre au fait de ses qualités et de ses défauts. Ensuite, que faire ? Soit on fait en sorte de les changer ou soit on les assume. Dites-vous que l’être humain parfait n’existe pas !

-Etre honnête avec vous-même : Cela ne sert à rien de tricher quand on essaie de s’évaluer. Vous ne progresserait jamais.

-Passez à l’action : Pour nourrir votre estime de soi, il n’y a pas le choix, il faut agir. D’ailleurs, après ça, commencez par entreprendre quelque chose. La procrastination, c’est bien, mais cela n’a jamais fait avancer quelqu’un ! Commencez tout simplement par des objectifs simples, à votre portée, puis augmentez petit à petit. Sachez que c’est en pratiquant que les transformations opèrent, l’estime de soi ne changera jamais si cela reste dans la tête.

-Accepter l’échec : Qui dit agir, dit que l’échec fait partie des possibles. Il est évident que personne n’aime échouer. Et surtout, il faut accepter l’idée de l’échec. Echouer n’est pas si grave. On célèbre beaucoup la réussite, mais on oublie de mentionner le nombre de plâtres que possiblement il y a eu. On peut se servir de l’échec comme base de travail, de tremplin qui nous permet ensuite d’accéder à la réussite. Il suffit d’hacker son cerveau, s’exposer volontairement à l’échec pour voir ce que ça fait. Lors d’un échec, il ne faut jamais voir tout noir mais tirer des enseignements de ce qui n’a pas marché. Il faut toujours se souvenir que tout le monde a échoué, échoue et échouera encore.

-S’affirmer : La capacité à exprimer ce qu’on veut, ressent dans le respect d’autrui. C’est aussi dire non sans agressivité ou s’excuser en permanence. S’affirmer permet de se faire respecter ou être bien dans sa peau tout en augmentant son estime pour soi-même. Il est évident que parfois pour éviter un conflit peu utile, savoir renoncer n’est pas synonyme de basse estime de soi mais plutôt d’intelligence sociale.

-Soutien social : Le soutien social est là pour vous aider, c’est comme une béquille. Il peut se composer de plusieurs façons (affectifs, matériels…). Ne pas hésiter à le solliciter mais il faut accepter qu’il ne soit pas toujours effectif à l’instant t et en permanence. De plus, n’utilisez pas votre soutien social pour constamment vous plaindre. On a tous eu ce genre de personnes qui se plaignent tout le temps et vous savez quoi en penser. Alors ne devenez pas cette personne et utilisez-le à bon escient.  

Il est évident que cela représente une masse de travail gigantesque, et il ne faudra pas baisser les bras. En revanche, ce genre d’exercice ne sera que bon pour vous, et vous deviendrez alors une personne heureuse, fière d’elle et qui entreprendra. Ces nouvelles expériences ne pourront qu’être que bénéfique, la balle est dans votre camp.

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Vous pouvez bien sûr faire appel à des professionnels, en coaching ou par des formations. D’ailleurs si vous avez besoin, n’hésitez plus et passez à l’action lien formation + coaching