Dans un monde où la récolte des données personnelles, la surveillance de masse et le fait de montrer un QRcode pour boire son café assis à cause d’un virus qui fait moins de 1% de mort, on peut se poser la question sur comment se fait-il que le peuple accepte sans broncher des mesures qui à une certaine époque aurait fait scandale ? Mais d’ailleurs est-ce la première fois que ça se passe ainsi dans notre monde ? L’expérience de Milgram a peut-être un début de réponse.

1/ Très semblable à l’expérience de Asch

Rappelez-vous dans cette expérience. L’homme est un animal sociable qui n’aime pas être seul car pour lui, la solitude désigne le danger de mort immédiat. Et c’est d’ailleurs sur ça que comptent nos dirigeants pour nous faire obéir, l’exclusion. Mais ce n’est pas suffisant, car certains arrivent à se détacher de cette contrainte (non sans mal). C’est en 1960 que Stanley Milgram décide de faire une expérience sociale. Effrayante et qui pose question à plus d’un titre, elle montre que le niveau d’obéissance à un ordre contraire à la morale de celui qui le reçoit est relativement élevé. Le mode opératoire est un professeur (le sujet), un élève (complice) et un expérimentateur.

A chaque fois que l’élève se trompe, le professeur doit déclencher une décharge électrique. Cette dernière est fictive, l’élève a un protocole de cri à respecter selon l’intensité de la décharge indiqué. Les résultats sont assez affligeants, vous pouvez voir la suite dans cette vidéo

2/ Cela ne s’arrête pas là

Les résultats de l’expérience de Milgram furent sans appel. 62,5% des sujets étaient prêts à tuer l’élève uniquement parce qu’on le leur ordonnait et qu’ils ne devraient pas répondre de leurs actes. La moyenne des chocs fut de 360 Volts. Mais en 1967, Ron Jones, professeur d’Histoire, avait quelques difficultés à faire comprendre à ses élèves comment les allemands avaient pu laisser les nazis exterminer une partie de la population sans réagir.

C’est à ce moment que Ron Jones mis une mise en situation. Il fonde un mouvement au sein de l’école dont l’idéologie vante les mérites de la discipline et de l’esprit du corps. Cette idéologie visait à la destruction de la démocratie, considérée comme un mauvais régime en raison de l’accent qu’elle place sur l’individu plutôt que sur la communauté.

Une semaine plus tard, la délation ainsi qu’un climat de peur s’était installé. Evidemment toute ressemblance avec notre situation sanitaire, de la vaxxination de masse, ainsi que l’exclusion, la persécution de ceux qui pensent différemment ne serait que fortuite.